Version "B", sortie pour la France et les Pays-Bas. En Europe nous devions tous savoir parler anglais à cette époque, car le dos de la boîte est intégralement en anglais, sauf le "Pour enfants de 8 ans et plus" et le "Fabriqué au Japon". Bref, la localisation est extrèmement légère. Dans le même ordre d'idée, les illustrations sont plus petites dans la partie française que la partie néerlandaise ! Pourquoi ? Pourquoi ? !

La dernière version sortie, avec des graphismes cette fois encore plus fins pour les personnages. Personnellement je trouve que ça dénature un peu le jeu mais bon...

La réédition de Akumajo Dracula FDS mais sur Gameboy Advance. Il fait parti du troisième lot de rééditions de jeux Nes sur Gameboy et arbore fièrement le numéro 29 de la série. Elle possède exactement les mêmes caractéristiques que la version FDS, excepté les temps de chargement, absents (ouf) :)

Castlevania est ressorti au Japon en 1993 cette fois sur cartouche. Quelques changements ont lieu pour l'occasion dont l'abandon du système de sauvegarde (cela aurait nécessité une couteuse pile, comme pour les Zelda), remplacée par l'apparition d'un mode facile, qui est vraiment très facile. Ce mode facile fait démarrer le joueur avec 30 coeurs au lieu de 5, et 9 vies au lieu de 3. Changer d'arme secondaire ne fait pas perdre le double et le triple ce qui apporte une certaines souplesse de jeu non négligeable. De plus on garde son arme et son double/trimple lorsque l'on perd ! Enfin le fait de se faire toucher par un ennemi ne fait pas reculer Simon mais le rend invincible une petite seconde ce qui est _très_ appréciable. Cerise sur le gâteau, Simon ne perd que 2 points de vie lorsqu'il se fait toucher pendant tout le long du jeu, alors que Dracula lui même perd deux points de vie à chaque coup de fouet. Si celui la vous n'arrivez pas à le finir, ranger la Nes et acheter vous un lecteur DVD, plus facile à manier.
Graphiquement, un joli logo Konami est présent avant l'écran titre. Ce jeu EST rare et se vend beaucoup trop cher à mon goût.

La première version de Castlevania sur console Nintendo : la Famicom Disk System. Grâce au système de disquette, un système de sauvegarde est mis en place, vous évitant de tout recommencer à chaque fois mais après le dernier boss battu. Vous pouvez sauver jusqu'à trois parties à la fois, ce qui va vite devenir un classique pour les jeux à sauvegarde. Parce que le jeu est sur disquette, des chargements entre les niveaux sont présents et sont assez pénibles lorsque l'on a l'habitude de la version cartouche.

Uniquement sorti au Japon, ce Castlevania a été adapté spécialement pour les téléphones portables, avec des écrans de jeu tronqués. A vrai dire, je n'ose même pas imaginer comme le jeu doit être injouable. On remarquera que malgré des graphismes minimalistes, le jeu est quand même assez lisible et dans le ton du jeu original.

Cette version est sans doute la plus rare de tous les Castlevania. A coté DraculaX c'est de la gnognotte. Le peu d'informations que je tiens viennent du site de MRP et à ce que j'ai compris, personne ne l'a jamais vraiment eu entre les mains. Tout ce que l'on possède c'est une photo du haut de la disquette, et une copie sur disquette. Bref, pas grand chose.

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Que dire de la version américaine ? Vu que les Castlevania 1 européens sont déja en anglais, que la boîte française est également écrite en anglais, il ne reste à vrai dire aucune différence au niveau du jeu, excepté des copyrights différents sur les écrans titre. Je me demande s'il n'y a pas une différence dans certains bonus : dans le stage 5 (block 2-2), il y a un coffre qui apparait lorsque l'on s'accroupit sur la pierre avant le chevalier noir (stalker). Ce bonus est dans certains version et pas d'autres : à vérifier !

Cette version possède deux disquettes 5"1/4. La version PC est un mix sorti en 1990. La fonction de sauvegarde est implémentée mais on ne possède que 3 vies et aucun continues ! On peut choisir le clavier ou le joystick : un bouton pour sauter, un pour fraper. Au niveau réalisation, c'est horrible. Voila c'est dit. Les sons sont faits par le haut parleur interne du PC ce qui veut dire un son à la fois. Ainsi, à chaque fois que vous prenez un objet ou tuez un ennemi, la musique s'arrête pour jouer le bruitage du bonus, puis reprends. Au final, on entend rarement la musique. Le jeu est compatible Adlib mais je n'ai jamais réussi à le faire fonctionner avec ce mode qui permettrait d'exploiter les cartes sons soundblaster. Graphiquement, c'est moyennement beau : les décors sont assez jolis mais le héros est très très laid : ses contours font 2mm d'épaisseur ! Mais le pire dans cette version c'est l'animation. Lorsque le jeu est sorti, les PC n'étaient pas fait pour jouer et leur capacité d'affichage et de scrolling inexistantes. Le résultat est castlevania : le jeu est _très_ saccadé, pas fluide du tout. Pour tout dire, une poule qui marche fait preuve d'élégance et de fluidité à coté. Il est bon de noter qu'un bug de programmation empèche le jeu de tourner sur des machines de plus de 233-266Mhz (il est cependant possible d'y jouer grâce à l'excellent dosbox).
Pour le contenu du jeu, il est relativement fidèle graphiquement comme musicalement. Certaines différences sont présentes cependant. Ainsi il n'y a pas de musique spécialement pour les boss mais la musique du niveau en cours. Le niveau 4, les douves, possède la musique Heart Of Fire, reservée habituellement au niveau 5. La scène d'extérieur du niveau 4 possède normalement une musique différente ce qui n'est pas non plus le cas dans cette version PC. Les armes secondaires sont également données plus généreusement et la montre permet même de paralyser les boss. Simon saut plus haut et plus loin ce qui rends le niveau 3 plus facile ! Simon monte et descends les escalier à une vitesse folle, il n'y a pas la séquence de la "chute" entre les niveaux 3 et 4,etc... On peut donc dire que d'une manière générale, l'adaptation est fidèle pour les moyens de l'époque, et que les développeur ont tenu compte des problèmes techniques en facilitant un peu le jeu. N'empèche que de ne pas avoir mis de continues illimités, c'est vache.

Sinon le jeu possède quelques bugs marrants, par exemple il m'est déja arrivé de pouvoir marcher sur l'eau dans le niveau 4 !

La version Commodore64 est à première vue semblable à celle du PC. Grave erreur car de nombreuses différences sont à noter. Premièrement le jeu est beaucoup plus fluide, ce qui permet de faire tout le jeu d'une traite sans devenir fou. Deuxièmement, les musiques sont assez jolies : moins que sur Nes mais divines à coté du beeper du PC. Graphiquement, la faible résolution impose deux limites. Les personnages sont ainsi moins beau que la Nes (mais à mon sens aussi beau que sur PC), et les salles des Boss ne tiennent plus sur un seul écran. De plus le Commodore 64 et sa disquette (double-face) impose des temps de chargement entre chaque pièce.
Au niveau du jeu, les ennemis n'ont pas exactement les mêmes mouvements et sont moins prévisibles que sur Nes. Ils laissent tomber toutes sortes de bonus comme des armes ou des potions d'invulnérabilité. Les musiques des différents niveaux sont identiques à la Nes, excepté pour le niveau 4 qui comme sur PC, possède une seule musique. De plus, le niveau de Dracula (stage 18) possède une musique inédit pour le combat.
La maniabilité est assez bonne dans l'ensemble mais il y a un hic : l'utilisation des armes secondaires. Pour lancer une arme, il faut laisser le bouton unique appuyé plus longtemps que pour donner un coup de fouet (appuyer sur haut fait sauter). Du coup on ne peut pas utiliser rapidement les armes secondaires ce qui rend les combats contre les boss très difficile ! En plus, le "double" et le "triple" ne servent plus à rien car on ne peut lancer deux ou trois armes successivement assez rapidement ! Même si cette version n'est pas aussi bonne que celle sur console Nintendo, j'ai quand même passé un moment agréable à y jouer, contrairement aux version PC et Amiga.

Le playchoice 10 (ou "Player's Choice", le choix du joueur littéralement), c'était une borne d'arcade de Nintendo, un peu comme les VS, mais avec des jeux NES identiques aux originaux, par paquet de dix. La borne possédait deux écrans : celui du bas avec le jeu, celui du haut avec le choix du jeu ET le temps restant. Oui oui, en plus du temps limité propre au jeu, il y a un temps limité par l'argent mis dans la borne d'arcade ! Et pas besoin de vous le dire, ca file très vite... L'écran du haut sert également à afficher une aide pour le jeu : à quoi servent les bonus etc. Pour Castlevania, c'est assez bidon mais au moins ça explique le système des coeurs et qu'il faut appuyer en haut pour lancer une arme, ce qui est déja pas mal.

Castlevania fait parti de la deuxième vague de réédition de jeux Nes sur Gameboy advance aux Etats-Unis, composée de quatre jeux : Metroid, Dr. Mario, Zelda II et Castlevania. Chaque jeu est vendu 19,90$, ce qui est quand même sacrément cher. Le jeu possède tout comme l'original US l'option de continue illimités, mais toujours pas de trois sauvegardes comme la version japonaise. Cependant, et c'est la la magie, votre progression est sauvegardée lorsque vous éteignez la console, ce qui revient au même, peut-être même en plus pratique.

Une version avec des graphismes très proches de l'épisode Nes, mais avec beaucoup plus de couleurs. Le premier tiers du jeu est désormais disponible chez les américains.