Présentation de Castlevania

Castlevania est 100% action et 100% plateforme ce qui en fait un jeu bien à 200%. Le chemin est linéaire et de par ce fait ne demande pas un QI dépassant 60 (ouf diront certains). Le jeu se présente en 6 'blocks' divisés en 3 niveaux chacun. Chaque stage correspond à une partie du château : le premier représente le hall (niveaux 1,2 et 3), le second le corps de garde (niveaux 4,5 et 6, etc.), le troisième la vieille tour, le quatrième les catacombes, le cinquième le laboratoire et le dernier, la tour de l'horloge... On notera que le jeu commence dans les jardins et qu'il finit dans l'annexe de la tour de l'horloge, chez Dracula : cela va vite devenir une habitude pour les futurs Castlevania.
Une fois le Dracula terrassé, vous le recommencez (niveau 19,20 ...) mais le jeu devient alors plus dur, les ennemis enlèvent plus de vie et des chauves souris ainsi que des têtes volantes de méduses traînent un peu partout. Cela se répète indéfiniment (du moins il me semble, car je n'en suis au niveau 46 ...). Pour les acteurs principaux, on tombe dans le schéma classique qui définit la saga : Dracula d'un côté, un Belmont de l'autre, le jeune Simon en l'occurrence. Ce dernier n'est alors âgé que de 19 ans mais possède déjà la force et la mentalité si propre au clan des tueurs de vampires (une mentalité de gros bourrin). Simon ne peut compter sur aucun allié dans ce combat.

Dracula, lui, bien au contraire possède de nombreux hommes de mains, dont les plus redoutables sont la Faucheuse, (connue par son petit surnom, la Mort), Frankenstein et Igor le bossu et la reine Médusa. Les armes sont le fouet (upgradable sur 3 niveaux) pour arme principale et une arme secondaire plus ou moins au choix : le couteau, la hache, la croix/boomerang, la montre, et enfin la fiole d'eau bénite. Vous ramassez des coeurs (petits et grands, 1 grand = 5 petits), qui vous permettent "d'alimenter" vos armes. Quand vous n'avez plus de coeurs vous ne pouvez plus utiliser d'armes secondaires.

On pourrait bien sûr résumé le jeu en un simple "Cours, Frappe, Tombe, Meurt", mais développons un peu. La maniabilité est assez sommaire (un bouton pour sauter, un autre pour frapper à coup de fouet),mais bien que le saut ne soit pas très malléable (une fois que Simon est lancé on ne peut plus rien y faire ^_^ ) et que Simon ne maîtrise pas énormément le fouet (il ne peut frapper qu'horizontalement), il faut avouer que le feeling est assez bon ...
Il ne faut pas se voiler la face, ce jeu n'est pas fait pour les manchots. Tout d'abord sachez que vous possédez 3 vies et des continues illimitées. Vous possédez également une barre de vie qui va vite se résumer à 4-coups-tu-meurs. Les sauts délicats sont de la partie, à cause des ennemis qui vous harcèlent sans arrêt. LA difficulté vient que lorsque vous mourez, vous perdez les upgrades du fouet, ainsi que la majorité des coeurs récoltés, réduisant vos chances de survie de ... beaucoup ! Ne comptez pas trop sur poulets et autres rôtis pour vous remettre de l'énergie, il doit y en avoir une dizaine à tout casser pour tout le jeu.

Dit comme ça, ça rebute mais il y encore plus méchant. Les vrais boss (La créature, La mort et Dracula) sont vraiment mais alors vraiment durs. Heureusement, le bonus de l'horloge (sablier) permet de les arrêter un court instant. D'ailleurs Konami a dû trouver que cela aidait trop le joueur car depuis, l'horloge permet d'arrêter tous les monstres, sauf les boss ;)

Pas besoin de vous faire un dessin quant à la réalisation, c'est de la Nintendo 8 bits, de la bonne NES mais de la NES tout de même. C'est-à-dire que le peu de couleur bave un peu. Cependant l'ambiance est assez bien retranscrite, notamment aux stages de la salle des tortues et du château extérieur (3ème stage). Les musiques accompagnant le tout sont excellentes avec notamment l'apparition du VampireKiller et du HeartofFire (au stage final, jamais repris malheureusement). Le jeu ne saccade pas et les clignotements de sprites très peu visibles et encore moins gênants. Bref c'est un sans faute même si l'épisode 3 arrive à faire encore mieux.